Une démarche éco-responsable : pourquoi je ne communique pas dessus !
Dernière mise à jour : 23 avr. 2021
L'anecdote du packaging des marque-pages :
Ces derniers jours la température extérieure m'a permis de reprendre le chemin de l'atelier. Programme de la semaine : refaire du stock de marque-pages (pour le site, mon atelier-boutique, les boutiques partenaires).
Qui dit produit dit " Packaging ". En ouvrant mon fichier DAO pour les marque-pages, je suis tombée sur mes premiers porte-produits et cela m'a ramené quelques années en arrière à ma période " couveuse d'entreprises " (phase pré-immatriculation d'entreprise).
J'avais alors intégré une boutique de créateurs locale.
La communauté des créateurs est aussi une communauté d'entraide où celles et ceux qui ont plus d'expérience aide les nouveaux à se lancer, à grandir.
Lors de cette première expérience " boutique de créateurs ", mes présentoirs, visuels... étaient donc tous relus avec bienveillance.

La réflexion qui m'avait été faite sur celui-ci (celui de gauche) était que mettre " Réalisé avec des chutes de bois précieux " n'était " pas très vendeur ", que ça faisait un peu " fait avec mes poubelles ".
Quelques années plus tard ( à peine 4), mes porte-produits ont subit un lifting mais cette notion de " chutes " figurent toujours voire c'est un argument à mettre en avant. Est-ce que ma collègue avait tort il y a 4 ans : pas forcément. C'est l'air du temps qui a changé tout simplement.
Bref, mes marque-pages étaient, sont et seront toujours faits avec des chutes de bois de carrelets utilisés initialement pour d'autres produits.
L'éducation que mes parents m'ont transmis :
J'ai eu la chance de grandir dans une famille où je n'ai jamais manqué de rien mais l'enfance avait été un peu plus raide pour mes parents. On m'a donc toujours appris que l'on ne gâche pas : le fameux " C'est pas Versailles ici ".
Chez mes parents, on mange les légumes et les fruits du jardin. Le surplus de production du jardin est partagé avec les voisins, la famille et / ou part en conserve pour en avoir toute l'année. Ah les soirées écossage de haricots, de petits pois, les confitures....
De la même manière, on m'a appris à ne pas gaspiller l'eau, à finir ce qu'il y a dans l'assiette.
Quand les choses sont réparables, on répare.
Concernant les fringues, bien avant les vide-greniers et Vinted, les habits passaient de soeur en cousine et de cousine en sœur. Mais à l'époque (années 90 ce n'est pas si loin), c'était mal vu. Et les chaussures allaient chez le cordonnier et non à la poubelle. Les torchons étaient faits à partir des vieux draps ou autres tissus.
Il n'est pas utile de multiplier les exemples : je pense que vous comprendrez l'esprit.
Pourquoi je communique peu sur ma gestion des ressources ?
Tout simplement parce que la gestion des ressources n'est pas le fruit d'une prise de conscience récente. Dans mon cas, il s'agit :
d'une éducation que l'on m'a transmise ;
de souvenirs d'ado qui m'ont marqués comme par exemple, le tri sélectif à 4 poubelles dans les cours d'écoles allemandes dans le milieu des années 90 et nous, petits français étions tout paumés devant la signification des couleurs des poubelles ;
ou encore de mes années " Fac de géographie" : j'avais des modules de " Géographie de l'environnement". J'ai notamment travaillé en 2001 sur un dossier " Vers une croissance écologique : Utopie ou réalité " avec trois études de cas :
la TWINGO SMILE (prémices des voitures éco-responsables) ;
Les Tortues dans les îles Galapagos ;
La disparition du Lac Baïkal.
Communiquer sur la gestion raisonnée des re